Un peu de tranquillité à Mindo

Après une course contre la montre au Pérou, on prend un peu plus le temps de vivre en Équateur.  Après Guayaquil, on se dirige directement vers Mindo ; petit village tropical entre jungle et montagne. Le contraste entre l’agitation de Guayaquil et le calme de Mindo est impressionnant, on en profite alors beaucoup.

Mindo est un lieu très touristique qui n’a d’intérêt que les activités qui l’entoure. Mais chance pour nous, en basse saison, la masse de touristes ne fait pas partie du paysage, nous n’étions que quelques blancs-becs.
En 10min, vous pouvez faire le tour de ce village enfoncé dans une cuvette. Pour vous dire, il n’y a qu’un seul distributeur de monnaie ; et par chance, il ne fonctionnait pas lorsque nous sommes arrivés. Je ne vous explique pas la panique.
 

 
Jusqu’à présent, vous avez pu constater que je ne me suis pas trop plaint du temps. On a effectivement eu pas mal de chance. Mais il y a un début à tout ! La météo Mindo (et la suite…) a probablement été la plus handicapante du voyage. Il n’a cessé de pleuvoir, alors que le taux d’humidité de la région était déjà largement à son maximum. La pluie nous a fait écourté pas mal d’activités et nous a carrément empêché d’en faire certaines. Netflix a carburé en revanche ! 😅
Mindo nous a quand même permis de passer de super bons moments. Comme ce parcours de tyroliennes. Je suis sûr que certains me comprendront quand je dis que dans l’accrobranche, le moment qu’on attend avec impatience, c’est toujours la grande tyrolienne. L’avantage ici, c’est qu’il n’y avait que ça. 9 ziplines dont 3 très rapides et la possibilité de faire une figure accompagné du guide. Le choix se faisait entre superman et le papillon. Moi j’ai voulu faire le papillon mais c’était plutôt un échec ; enfin, c’était quand même marrant d’avoir la tête en bas.
Autre activité sympa ; la visite d’une production de chocolat AVEC DÉGUSTATION À LA CLEF (Vous me connaissez, j’ai mangé du chocolat jusqu’à avoir envie de vomir 👍🏼). Chocolat par ailleurs artisanal, totalement biologique avec une constitution des plus simples : cacao + sucre, rien de superflu. Outre la partie gavage, c’était surtout très instructif de voir tout le processus de fabrication du chocolat ; d’aller de la plante jusqu’à la tablette.
 
Visite rapide en image :
– Le sèchage
 
– La fermentation
 
– La séparation de l’écorce et de la fève
– L’extraction du beurre de cacao et de la pâte de cacao
 
– La dégustation du chocolat sous la forme que l’on connaît avec différents parfums (café, aji, gingembre et macadamia) et pourcentages
 
Le lendemain, on part avec le pique-nique pour faire la grande randonnée des cascades en plein milieu de la forêt. On s’y rend en sorte de câble car / téléphérique alimenté par un moteur de voiture (🤔). On a le temps de terminer la plus longue ballade qui mène à la plus grande cascade avant que la pluie débarque. Les trombes d’eau et la quasi certitude (validé par la suite) que ça ne s’arrêtera pas nous reconduisent tout droit à l’hôtel.
 

 
Mindo, c’est aussi l’endroit où on mangera la 2ème meilleure pizza du monde (voir ici pour la 1ère). On ira même 2 fois pour bien vérifier  qu’elles étaient excellentes (et ce grâce à la voisine qui est allée chercher les propriétaires car le restaurant était fermé – ils ont un peu ouvert que pour nous). On était aussi conquis par le cadre ; une maison / cabane intégralement en bois ; du mobilier aux murs et un grand four à pain ; probablement essentiel au délice de ces pizzas.
 

 
On quitte finalement Mindo et son humidité ++ pour rejoindre la capitale d’Equateur.

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