I DID IT !

 

J’ai fait un saut en parachute les gars et c’était GÉNIAL !

N’ayant pourtant jamais été clairement avide de sensations fortes (bien que je le devienne), je n’ai pas pu résister. Un sacré cadeau d’anniversaire.

Depuis le saut fait par ma meilleure amie pour ces 18 ans, j’ai toujours eu très (très) envie de le faire. Je me souviens de sa tête en s’écrasant (oups, se posant) sur le sol et je me suis dis que ce devait être truc de dingue. Pas manqué.

J’étais à San Francisco, lorsqu’on m’a parlé d’un centre de skydiving, le “parachute center”. Ce n’était pas très loin, permettait de venir sans réserver, en groupe et pour vraiment pas cher. → http://www.parachutecenter.com/ ou http://skydivelodiparachutecenter.com/ (je pense qu’ils ont refait leur site mais ont gardé les 2 versions)

J’insiste sur le prix, car ça a vraiment été l’élément déclencheur, bon certes, j’avais très envie de faire un saut en parachute pour mon anniversaire, d’autant plus aux États-unis, mais j’ai surtout sauté sur l’occasion. C’était 100$ (genre 80 balles à l’époque) le saut, quand en France il tourne plus autour des 250€-350€ + 50$ pour la vidéo. Très très compétitif ET très safe, quasi toute l’école y était déjà allé.  

Avec un groupe d’étudiants de St Gilles, on se motive pour partir à Sacramento un dimanche pour tenter le coup. On loue deux voitures (van) et c’est parti pour le grand saut.

Après environ 1h de route, on débarque en plein milieu de nul part, sur une base avec plusieurs hangars mais uniquement des champs autour. Stress, excitation, quand on est un groupe de 11, on se met la pression mutuellement, c’est l’enfer. Surtout que pour la plupart d’entre nous, c’était le premier saut.

Dans un grand bâtiment un peu ghetto, on nous explique -tant bien que mal- les consignes et on nous donne notre ordre de passage. J’ai la chance d’être dans l’avion avec 4 francophones, très proches, avec qui je passe un moment de folie. Je rencontre mon tandem, un vieil amerloc qui détend très vite l’ambiance, grave sympa, on se marre dès le début, c’est chouette d’être mise en confiance.

Comme vous l’aurez vu dans la vidéo, avant de monter dans l’avion, on ne fait pas trop les malins. D’autant plus que l’avion n’est pas ultra rassurant et quand tu es dedans, c’est pire. Ca bouge pas mal dans ces petits choses. Là, on rigole moins. Mais heureusement, mon tandem très très cool, qui me fait pleins de blagues que je comprends à peine, fait retomber le stress. J’arrête pas de crier car je suis trop excitée, je suis au top de ma vie.

Je saute en avant-dernière, ce qui veut dire que je vois se lancer mes 2 potes avant moi, l’angoisse ; ils tombent vraiment de l’avion.

Puis c’est mon tour ; aaaaaaah.

Déjà, on ne va pas se mentir, tu restes dans le vide durant quelques secondes, car le type derrière toi est encore sur la petite plateforme avant de se jeter alors que toi t’es dans les airs. C’est marrant mais c’est flippant. Tu réalises vraiment ce qui est en train de se passer.

Mon tandem fait le décompte ; 3,2,1…puis, ne saute pas. Je ne crois pas qu’on le distingue très bien sur la vidéo, mais le mec qui filme n’était pas prêt (bât***). Je ne comprends pas trop ce qui se passe vu qu’ils se font des signes bizarres. Puis finalement se lance.

BAM !

Tu te prends une claque dans la gueule. C’est tellement impressionnant. C’est tellement haut. Tu n’as qu’une envie c’est de dire “put***, put***, put***”. Je continue de crier, encore plus.

Les mètres dévalent sous tes pieds, c’est la chute libre. Tu ressens tout ton corps, tu as des papillons dans le ventre, tu n’arrives plus à respirer. (Vous n’avez pas vu sur la vidéo ? Je suis obligée de me faire violence pour prendre des bouffées d’air… Tellement amateur). J’ai même du mal à fermer la bouche, je me bave dessus, ridicule (je ne parle pas du lifting faciale que ça fait…). Bref, l’expression “c’est à couper le souffle” prend tout son sens.

C’est incroyable. Jusqu’au moment où te dit qu’il va ouvrir le parachute.

BAM (again) !

Tu remontes d’un coup sec. et là, encore des sensations de fou.

C’est à ce moment là que tu commences à perdre de la vitesse. Tu peux reprendre ton souffle. Te poser un peu et commencer à apprécier le paysage. C’est impressionant, tu vois littéralement à perte de vue. On aperçoit même les montagnes de Lake Tahoe ! La chute est plus douce donc le mec a le temps de me montrer pleins de trucs.

Vers la fin, il me donne même les (je ne sais pas comment ça s’appelle) les fils de direction pour que je pilote. Trop bien.

Pour finir, il me demande si j’ai l’estomac solide et si j’en veux un peu plus. C’est là qu’il commence à me faire tourner. Honnêtement, il a vite arrêté car il ne faut pas déconner, ça fait déjà beaucoup pour une première fois.

Enfin, arrive le moment fatidique de l’atterrissage. Grosse pression car j’avais envie d’atterrir proprement sans me casser la gueule. J’avais même pour ambition d’arriver debout (oui monsieur), mais mon Skydiving’ daddy me l’a déconseillé, au risque de me faire vraiment mal. Il m’a recommandé d’arriver tranquillement sur les fesses, beaucoup plus simple, elles amortiront le choc me dit-il. Donc, rien d’exceptionnel, je finis mon saut en parachute tranquillement sur les miches.

En arrivant, je suis sur une autre planète. Je viens de vivre un truc de dingue. J’ai tout mon corps qui tremble, les jambes dans le coton mais je suis super heureuse. Alors que certains allaient vomir (ouais, je me moque), moi j’étais sur mon petit nuage.  

C’était donc une expérience de fou.

 

Au-delà du saut, je vous recommande le centre. Les accompagnateurs étaient tous très sympa, il y avait une bonne ambiance générale. Et n’ayez vraiment pas peur niveau sécurité !

Après le saut, nous sommes allés à Sacramento, notamment dans la vieille ville et c’est très chouette aussi. Si vous êtes à San Francisco, c’est la sortie idéale du week-end !

 

 

I DID IT !

 

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