La côte Caribéenne : Cartagena de Indias, Santa Marta, Tayrona

Bienvenue dans les Caraïbes ! Soleil, plages, eaux cristallines, fruits, siestes, chaleur, poisson… Tout ce qu’il faut pour plaire et pour terminer un voyage en beauté (ou presque) ! Dans les deux destinations clés de la région ; Cartagena et Santa Marta, on traine notre transpi pour découvrir une nouvelle facette de la Colombie.

Cartagena de Indias

Coup de cœur pour cette citée coloniale pleine d’histoire dans la chaleur des Caraïbes.

L’arrivée à Cartagena sera laborieuse, 5h de retard pour un bus qui devait arriver à 10h le matin nous laissant ainsi le temps de profiter de la journée, un terminal de bus complètement à l’extérieur de la ville et des orages fouteront en l’air une journée complète de visites. Le lendemain nous offrira toutefois une des plus belles journées de notre voyage.

Escapade paradisiaque, journée parfaite

Le soleil revenu, on s’offre une journée sur la côte. Le départ se fait le matin à la fraîche (aux environs de 30 degrés déjà 😂), dans le vieux port de Cartagène dans une petite lanchonette.

Le bateau nous conduit jusqu’à la péninsule de Baru, où se trouvent quelques petites îles pour la plupart privées qui abritent d’ailleurs de grandes et belles maisons.

La suite du périple nous offre une des plus belles expériences de ce voyage. Le bateau jette l’encre près d’un recife de corail où des immenses bancs de poissons se baladent. Nombreux et variés, cette séance de plongée est la scène d’un magnifique spectacle. Après avoir nourris les poissons avec du pain (et de m’être fait mordre le doigt d’ailleurs) nous embarquons de nouveau pour le déjeuner.

Le dernier spot de la journée à des allures de vacances ; grande plage de sable fin, eaux limpides et turquoises, paillotes à la Robinson Crusoé. C’est sur la playa Blanca que nous dégusterons un bon poisson tout frais (enfin, moi) avec une vue imprenable sur la mer, on ne peut littéralement pas être plus près. On profite ensuite de promenades les pieds dans l’eau, baignade, gommage au sable et autres plaisirs de plagistes.

On rentre salés, sablés, colorés et bien fatigués.

Tourisme et soleil de plomb

J’ai rarement eu aussi chaud de ma vie, pourtant, il me semblait avoir de l’entraînement entre les étés au Portugal, les midis sur les plages de la Bahia ou les chaleurs humides d’Amazonie, mais non ! Faire un walking tour par ces chaleurs, en plein soleil, dans des rues où il n’y a pas un pic d’air, c’est très très dur.

Bien qu’éreintant, ce tour était comme à son habitude, très instructif. On comprend tout d’abord l’importance qu’avait la ville au 16ème siècle, c’était l’un des plus grands ports d’Amérique latine où y transitait notamment l’or et l’argent venus des pays Andins mais aussi du Nord chez les Aztèques. Et tout ça pour le royaume d’espagnol ! Ainsi, on devine pourquoi la ville est entourée de longs remparts et totalement fortifiée à l’image d’un chateau fort. C’était pour se protéger des pirates (vous faites le lien avec Pirates des Caraïbes maintenant ?) et accessoirement des autres armées de conquérants. Moins glorieux, Cartagena est l’un des principaux ports d’arrivée des esclaves (d’où un ensemble de population un peu plus bronzé que dans le reste de pays – et pas à cause du soleil !).

On apprend aussi que le surnom de Cartagena de Indias est “La Heroica” rapport à la lutte pour l’indépendance. La ville a en effet été le théâtre de nouvelles batailles indépendantistes dont les derniers combats décimeront le tiers de la population par un siège des conservateurs. Simon Bolivar (ou le mec qui a libéré la plupart des pays Sud-Américains) finit par sauver Cartagena et fait de sa population une référence.

D’un coté plus esthétique, la ville est enchanteresse ; les demeures incarnent à la perfection le style colonial sud-américain luxuriant et coloré.

Si vous passez par Cartagena, ne manquez pas les incontournables Puerta del Reloj et les Murallas.

Santa Marta / Parc Tayrona

On ne va pas se mentir, cette ville n’a aucun intérêt, c’est une escale ou un point de chute pour le Parc Tayrona et la randonnée cuidad perdida. Cette dernière est un trek de 4 jours au milieu de nulle part que nous n’avons pas pu glisser dans le timing. Le parc Tayrona par ailleurs, est la principale raison de notre venue jusqu’ici, ventée par beaucoup de colombiens, ça paraissait être un endroit à ne pas manquer.

Le PNN Tayrona est une réserve naturelle de près de 15 000 hectares en bord de mer regorgeant d’espèces animales, de sentiers dans la forêt tropicale et de plages paradisiaques. Lieu préservé, respecté et loin de la civilization, le parc Tayrona promet une expérience hors du temps et de la cohue.

Les paysages y sont magnifiques et le cadre plus qu’agréable. Accessible en bus facilement depuis Santa Marta, l’arrivée sur le site est assez réglementée. Une fois l’entrée passée, on choisit le sentier à emprunter pour la plage de destination. La marche dans les tropiques est charmante, bien que l’on se méfie des cocotiers qui se délestent de leurs noix à l’improviste. Les plages sont magnifiques, on retrouve notre sable fin et nos eaux claires et tièdes, un vrai délice.

Plus qu’emballés par notre première expérience de plongée, on se laisse séduire par une nouvelle aventure sous-marine. On s’équipe cette fois de notre caméra pour capturer les plus beaux souvenirs de ce Recife. Il y a moins de poissons mais jouer à les trouver, c’est aussi très chouette !

Une journée dans le parc, ce n’est finalement pas assez. On doit un peut courir pour faire tout ce que l’on veut et sortir à temps pour reprendre le bus de Santa Marta. D’autre part, une journée dans le parc revient assez cher (35€ par personne pour nous), et l’entrée (45 000 pesos) peut être mieux rentabilisée. Si vous en avez la possibilité, profitez-en pour rester une nuit sur place et ainsi profiter du parc durant 2 jours. Il est assez complexe de réserver des hébergements mais vous y trouverez toutes les gammes de prix (grâce au camping).

On avait un peu de temps à tuer à Santa Marta, alors on a quand même fait le tour de la ville. C’était pas si mal que ça finalement !

Les Caraïbes, c’était sympa, on rejoint ensuite les hauteurs de Colombie dans sa capitale ; Bogota pour vraiment achever ce Road trip.

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